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aoust 1590. 87-
un dessein contraire au sien, qui ne pouvoit empescher que suivant le conseil de M. de La Noue, et de ses autres bons conseillers et serviteurs.
Parlant des forces de l'Hespagnol, il disoit : <t Leur « infanterie est bonne et brave; et pour ne vous en « mentir point, je la crains. Mais je me fie en Dieu, «et en ma noblesse et cavalerie françoise,*, que les « plus grands diables mesmes craindront d'affronter. » Puis se riant, disoit : <c Le Bearnois est pauvre, mais « il est de bonne maison. »
Supplément tiré de l'édition de 1736.
Le mercredy premier jour du mois d'août, a été faite une procession pour demander à Dieu qu'il favorise les intentions du duc de Mayenne et de notre gouverneur, et qu'il envoyé un prompt secours à notre misere et calamité.
Le jeudy deuxieme août, ont été pendus deux hommes des plus mutins des attroupés de vendredi dernier.
Déclaration du Roi, par laquelle il promet de conserver la religion catholique, apostolique et romaine, sans y rien innover ni souffrir y être innové que par l'avis d'un concile légitimement assemblé, auquel il se conformera. Et de ce jour il prend en sa protection ladite religion, ensemble tous les bourgeois, manans et habitans de la ville de Paris, tant ecclésiastiques que autres, leurs personnes et biens : promettant en outre, en bonne foi et parole de roi, que ceux qui aideront à remettre icelle ville en son obéissance ne seront recherchés des choses passées et advenues à l'occasion des presens troubles.
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